Aérothermiqueair-air et air-eau : leur pose est relativement simple. Leur fonctionnement est impacté par les températures extérieures, surtout en cas de grand froid. Il s’agit de modèles pouvant provoquer des nuisances sonores pour les voisins
Géothermique sol-sol et sol-eau : leur coût de l’installation est assez élevé, car elles nécessitent des forages et un jardin de taille suffisante. Son fonctionnement ne dépend pas de la température extérieure
Hydrothermiqueeau-eau : les frais d’installations sont assez élevés, il faut obligatoirement faire appel à un expert et disposer d’une nappe phréatique sous la maison. En revanche, il s’agit du modèle le plus fiable et le plus performant
Quelle est la PAC la plus souvent installée ?
La PAC la plus souvent installée est la PAC aérothermique. C’est celle qui possède le fonctionnement le plus simple et qui nécessite le moins de travaux.
Quelle est la puissance idéale pour une maison de 200m2 ?
La puissance idéale est située entre 8 et 12kW.
Cependant, il faut apporter une nuance, car la puissance doit être adaptée à votre logement. Il existe plusieurs critères importants à prendre en compte :
Surface de la maison : elle va, en partie, définir la puissance de la PAC requise
Niveau d’isolation du logement
Zone géographique : le type de climat (chaud, tempéré, froid) importe, plus la zone est froide, plus la PAC devra être puissante
Besoins énergétiques du foyer : besoins en chauffage, nombre d’habitants et nombre de pièces à chauffer
Type de PAC souhaité : air-air, air-eau, eau-eau, sol-eau, sol-sol
Coefficient de performance de la PAC : le COP permet de définir le rendement d’une PAC. On dit qu’un COP est bon au delà de 3
Quelle est la formule pour calculer la puissance requise pour votre logement ?
Volume à chauffer x coefficient de construction x (température ambiante – température extérieure de base)
Par exemple, pour une maison de 200m² avec une hauteur sous plafond de 2.50m construite selon la norme RT 2012, se situant en région parisienne avec une température de base de 21°C et une température extérieure de base de -5°C :
500m3 x 0.7 x (21 – (-5)) = 9 100 watts soit une puissance nécessaire d’environ 9kW.
Quelle est la conso d’électricité d’une PAC pour cette surface ?
Pour une surface de 200m2, la consommation électrique est estimée à 10 000kWh par an.
Un coût variable selon la surface à chauffer
Une pompe à chaleur (PAC) air-air n’a pas nécessairement vocation à chauffer l’intégralité du logement, ce qui en fait une solution plus abordable pour un usage ciblé.
En revanche, pour assurer le chauffage de l’ensemble des pièces, il est indispensable d’opter pour un système plus performant et mieux dimensionné, ce qui implique un investissement plus conséquent, généralement compris entre 10 000€ et 25 000€.
Simulation d’une installation pour un couple avec deux enfants en Île-de-France
Pour estimer la rentabilité de cette installation, il faut comparer le coût initial avec les économies annuelles réalisées sur la facture d’énergie.
Disons que :
Une pompe à chaleur air-eau permet en moyenne une réduction de 50 à 70% sur la facture de chauffage par rapport à une chaudière classique au fioul ou gaz
Pour une maison de 200m2, la facture énergétique annuelle moyenne est souvent autour de 2 500€ à 3 000€ sans PAC. Une économie moyenne serait donc de 1 500€ par an grâce à la PAC
Comment se fait le calcul de rentabilité ?
Le coût total de l’installation est 17 000€
Il faut soustraire les aides et l’éco-prêt à taux zéro : 8 000€ + 5 000€ = 13 000€
Le reste à charge est ainsi situé à 4 000€
Avec une économie annuelle estimée à 1 500€, le reste à charge immédiat de 4 000€ serait amorti en environ 4 ans.
Si l’on considère le coût total de l’installation (17 000€) sans aides, l’investissement serait rentabilisé en 11 à 12 ans.
Bien sûr, ces chiffres sont à relativiser. Si théoriquement la PAC permet une réduction de jusqu’à 70% sur la facture énergétique, en réalité cela dépend de multiples facteurs non pris en compte dans ce calcul : niveau d’isolation du logement, températures extérieures fluctuantes, qualité de l’installation et de l’entretien…
Quelles sont les pompes à chaleur pour cette surface ?
Il existe plusieurs aides de l’État pour financer l’installation d’une pompe à chaleur. Cependant, certaines conditions sont à respecter pour y être éligible.
La Prime énergie
Le montant de la Prime énergie peut atteindre les 5 000€ selon l’organisme (Intermarché, EDF, Auchan, etc.) qui la verse et les revenus du demandeur.
Pour accéder à la Prime énergie, les travaux doivent être réalisés par un professionnel RGE.
Qualification RGE
Avant de faire installer votre PAC, le professionnel doit être qualifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Cette qualification permet d’accéder aux aides financières. Il peut également donner des conseils sur l’emplacement des unités pour éviter les nuisances sonores.
L’éco-prêt à taux 0 (éco-PTZ) permet de financer des travaux de rénovation énergétique d’un logement. Son montant, à hauteur de 50 000€, varie en fonction du nombre d’actions entrepris. Il est sans intérêt et remboursable sur 20 ans.
TVA taux réduit 5.5%
La TVA réduite 5.5% concerne les travaux de rénovation énergétique, d’isolation thermique ou d’installation de chauffage utilisant une source d’énergie renouvelable. Elle est appliquée sur la facture si l’entreprise est labélisée RGE.
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Il existe des pompes à chaleur géothermiques, aérothermiques et hydrothermiques. Ce qui les distingue sont leur méthode de capture des calories, notamment dans la terre et le sol pour la première et dans l’air pour la seconde. Ces calories servent à la création de chaleur.
Les PAC aérothermiques comprennent les PAC air-eau et les PAC air-air. La première est capable de produire de l’eau chaude sanitaire tandis que la seconde ne s’occupe que de la création de chaleur dans l’air.
Le COP d’une pompe à chaleur, c’est son Coefficient de Performance. Il définit la puissance nécessaire d’une PAC en fonction de la surface du logement et des températures extérieures.
Article rédigé par notre expert
Alexis Beaumont
Fondateur de UpEnergie et diplômé de Paris Dauphine en 2007, il est un expert en énergie avec 10 ans d’analyse approfondie du secteur.
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