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Qu’est-ce que le rendement d’une pompe à chaleur (PAC) géothermique ?

Le rendement d’une pompe à chaleur géothermique est indiqué principalement par le COP (coefficient de performance). Pour une PAC géothermique, il est souvent entre 4 et 4.5.

Cet indice indique l’efficacité de la PAC selon un rapport entre l’énergie produite et injectée dans le logement et l’énergie électrique nécessaire au fonctionnement de la PAC. Plus la valeur est élevée, plus la PAC est efficace.

Pour faire simple, par exemple, une PAC avec un COP de 4 signifie qu’elle produit 4kWh de chaleur pour chaque kWh d’électricité consommé.

Moyen de chauffageRendementPrix moyen
PAC géothermiqueCOP entre 4 et 4.5Entre 15 000 et 25 000€
PAC air-airCOP autour de 35 000€
PAC air-eauCOP autour de 39 000€
Chauffe-eau thermodynamiqueCOP entre 3 et 4Entre 2 000 et 3 000€
Chaudière à gazCOP supérieur à 1Entre 3 000 et 6 000€
Comparaison des différents modèles de chauffage

Pourquoi la PAC géothermique possède-t-elle le meilleur rendement ?

La chaleur qu’elle capte dans le sol du terrain est stable tout au long de l’année, contrairement à l’air ambiant à l’extérieur d’un logement, qui fluctue en fonction des saisons.

Ainsi, en hiver notamment, il n’y a pas de perte de performance. À noter toutefois que, comme une PAC aérothermique, le rendement d’une PAC géothermique diminue fortement lorsque la maison est mal isolée.

Quel est l’impact d’une maison mal isolée sur le rendement ?

Trop de déperditions thermiques augmentent le travail de la PAC et par conséquent sa consommation. Dans ce cas, il y a une perte de chaleur d’environ 25%/30%.

Si la PAC est mal dimensionnée, elle peut vite se retrouver à tourner sans cesse, occasionnant à la fois une perte d’énergie, d’argent mais aussi une détérioration des équipements bien plus rapides.

Quels sont les inconvénients d’une PAC géothermique ?

Le prix et la difficulté d’installation d’une PAC géothermique ne sont pas du tout comparables avec une PAC aérothermique.

Elle est bien plus chère, et l’installation est souvent limitée aux logements neufs, car trop compliqué à mettre en place dans de l’existant.

Quel est le COP en fonction du type d’installation ?

Le COP moyen d’une PAC géothermique est de 4. Il varie cependant selon le type d’installation :

  • PAC géothermique à tubes horizontaux : avec des tubes placés entre 0 et 12 mètres de profondeur, a un COP compris entre 3 et 5
  • PAC géothermique verticale : qui descend entre 12 et 100 mètres, le COP est de 4
  • PAC géothermique : qui dépassent 100 mètres de profondeur et utilisent de l’eau souterraine, le COP dépasse 4

Quel est le COP des autres types de PAC ?

En comparaison, le COP moyen d’une PAC aérothermique (PAC air-air ou air-eau), exploitant l’air extérieur, varie entre 2 et 3.

Comme expliqué précédemment, ce type de PAC est plus sensible aux températures extérieures, particulièrement dans les régions froides, où les performances diminuent et la consommation électrique augmente.

Une PAC hydrothermique (PAC eau-eau), utilisant des nappes phréatiques comme source d’énergie, offre un COP allant de 2,5 à 4.

Contrairement à la PAC aérothermique, son rendement est peu affecté par le froid, bien qu’il dépende des caractéristiques de la source d’eau. C’est le type de PAC qui est le plus difficile à mettre en place.

Qu’est-ce que le SCOP ? Un indice plus complet ?

Le SCOP est le coefficient de performance saisonnier et indique le ratio de l’énergie produite annuellement par la PAC.

Contrairement au COP, le SCOP prend en compte toutes les variations climatiques. Il permet donc d’établir plus précisément la classe énergétique d’une PAC.

Il n’est cependant pas le plus utilisé, les constructeurs et les revendeurs mettant plus en avant le COP dans leurs fiches techniques.

Quel est le SCOP d’une PAC géothermique ?

Le SCOP moyen d’une PAC géothermique est compris entre 5,5 et 6. Celui d’une PAC aérothermique est d’environ 3 à 3,4.

Est-il possible d’améliorer le rendement de sa PAC géothermique ?

Pour améliorer le rendement de sa PAC géothermique, il est nécessaire de procéder à certains aménagements.

Le logement doit posséder une bonne isolation

Afin d’empêcher la chaleur de s’échapper, ce qui a un impact négatif sur le COP et crée une surcharge de la PAC, il est conseillé d’isoler le logement. Pour cela, il faut prévoir une isolation globale de la toiture, des murs, du sol, des fenêtres et des portes.

Si on installe une PAC géothermique avec un COP de 4.5 dans une maison mal isolée, la PAC pourrait consommer plus du double et avoir une baisse de rendement de 30%.

Par exemple, pour chauffer 100m²/jour, s’il faut normalement une puissance nécessaire de 15kW, pour une habitation mal isolée, il faut environ 25kW – 30kW.

Les émetteurs de chaleur doivent être efficaces

Pour améliorer le rendement de la PAC et réduire les factures d’énergie, une autre solution est d’associer à la PAC des émetteurs efficaces. Pour cela il convient de remplacer les vieux radiateurs par de nouveaux ou de privilégier les émetteurs à basse température comme les planchers chauffants.

De cette façon, la PAC peut atteindre plus rapidement la température souhaitée en faisant moins d’efforts. Par exemple, si avec un radiateur classique on a 2.45 de COP, avec un plancher chauffant, on peut atteindre un COP de 4, soit une augmentation de 61%.

La PAC géothermique peut être couplée à un chauffage d’appoint

Lorsqu’on habite dans une région très froide où les températures sont toujours basses (sous 7°C), la PAC peut ne pas fonctionner comme d’habitude en ayant un rendement inférieur.

Dans ce cas, un conseil est de coupler la PAC à un chauffage d’appoint comme un chauffage au bois. Ainsi, Lorsque les températures baissent et que la PAC n’a pas la puissance nécessaire, le chauffage au bois prend le relais et fournit la partie manquante.

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